Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir

Cette semaine beaucoup d'oiseaux et de poissons ont été retrouvés morts. La télé, fidèle à son habitude, a expliqué qu'il s'agissait d'une crise cardiaque collective, nouvelle maladie inventée par elle pour conserver son audimat tout en le rendant le plus débile possible et donc dépendant.
Les oiseaux ont ceci en commun avec les poissons : ils se déplacent en groupe.
Lorsque je vais ramasser des sarments parfois, j'entend un coup de fusil d'un chasseur proche, et les oiseaux s'envolent immédiatement, ils ne font pas de crise cardiaque au son du coup de feu.
Au nouvel an à Canet, le feu d'artifice était aussi merveilleux que bruyant et aucune mouette ne gisait sur le sol dans les rues le lendemain matin (j'ai vérifié).
Alors ça suffit les GROSSES CONNERIES. Aucune crise cardiaque n'a tué des oiseaux ou des poissons cette semaine. Et le journal de désinformation télévisé devrait ne parler que de choses vérifiées.
J'avais justement prévu un article dans ce blog sur les oiseaux pour expliquer pourquoi ils se déplacent en volant en formation en V, de façon humoristique, mais cette actualité a pris le dessus pour aboutir à ce post.
Je crois que les oiseaux en question se déplaçaient en groupe, qu'ils ont bu à un endroit dans lequel il y avait les poissons, et qu'une certaine espèce de pollution a fait mourir tout ce petit monde, tout simplement. Ils ont pu aussi traverser un nuage toxique mais dans ce cas la mort des poissons ne s'explique pas.
Je préfère en tout cas croire ça que l'incroyablement débile explication des médias, et je préfère ne pas imaginer une expérience de... Non, ne me dites pas qu'ils auraient fait ça... Non, ça j'y crois pas, et puis qui aurait intérêt à tuer tout ce qui passe dans le ciel (comme les avions militaires) ainsi que tout ce qui se déplace sous l'eau (comme les sous-marins) ? Hein, qui ?
En tout cas, si la télé vous montre un groupe de personnes mortes sur fond de guerre en vous expliquant qu'ils ont fait une crise cardiaque collective, s'il vous plaît, ne le croyez pas.